Le sort des autoroutes sera tranché après les départementales

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avec Emmanuel Duteil , modifié à

INFO E1 - Le gouvernement annoncera après les élections de mars des mesures pour encadrer les sociétés d'autoroute.

Comment davantage encadrer les tarifs des péages ? Alors que le groupe de travail sur l'avenir des autoroutes doit rendre mardi son rapport au Premier ministre, une décision officielle est attendue pour la fin de la semaine. Mais en réalité, selon les informations d'Europe 1, le gouvernement ne fera en réalité aucune annonce avant les élections départementales des 22 et 29 mars prochains. La décision a été prise lundi matin, afin de ne pas polluer le scrutin. À quelles décisions doit-on s'attendre ? Europe 1 fait le point.

Pas de résiliation des contrats. Emmanuel Macron l'a martelé lundi : il n'y aura pas de "résiliation" des contrats avec les sociétés d'autoroutes, mais une "remise à plat". "Comment demander à des sociétés concessionnaires d'autoroutes dont on aura résilié les contrats de mieux participer au financement des infrastructures et de mieux relancer l'activité?", s'est-il par ailleurs interrogé.

L'idée d'une résiliation des contrats est même officiellement abandonnée depuis plusieurs jours. Le ministre de l'Economie s'était déjà exprimé au Sénat la semaine dernière. Et sa sortie de lundi est venue recadrer les débats avant une dernière réunion parlementaire sur le sujet, mardi.

Une hausse des prix limitée. Selon nos informations, le gouvernement devrait tout de même annoncer après les prochains scrutins une série de mesures pour encadrer les prix des péages.

La hausse des tarifs devrait ainsi être moins importante que prévue au 1er juin. Celle-ci était de 0,57% plus éventuellement 0,5% de rattrapage dû à la suspension des prix décidée par l'exécutif en janvier dernier. Mais on devrait plutôt se limiter à une hausse de 0,4% au total. Un encadrement des profits, une transparence des prix des travaux, une meilleure régulation, et des tarifs préférentiels  pour les voitures propres devraient également être au menu.

Les sociétés autoroutières vont, enfin, s'engager sur un plan autoroutier de 3,2 milliards d'investissements sur le réseau. En échange, l'Etat consentit à allonger leurs exploitations. 

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