La confiance n’est pas au rendez-vous pour les ménages. Conséquence : ils hésitent de plus en plus à faire des crédits à la consommation. Seulement 47,6% des ménages en avaient un en 2013, contre 48,26% en 2012. Un recul d’un point qui se traduit par des baisses ou des reports d’achats de biens d’équipements comme la voiture, selon les informations recueillies par Europe 1.
Auto, habitat : des secteurs en crise. PSA et Renault sortent d’une année noire. Les consommateurs ont repoussé leurs envies de voitures neuves. La demande de crédit auto a ainsi chuté de 8,1% en un an, selon l'association des sociétés de crédits, l'ASF. La concession automobile n’est pas la seule à être vide, les Français repoussent également l'amélioration de leur habitat, dans un marché immobilier qui stagne. Moins de travaux de rénovation, d’achat d’électroménager et de meubles, malgré les promesses de crédit d’impôt, les demandes de crédits pour la maison ont baissé de 6%.
Le principe même du crédit sur la sellette. Les établissements de crédit ont par ailleurs dû faire preuve de transparence et les crédits renouvelables, les fameux crédits revolving, sont beaucoup plus encadrés et, conséquence, séduisent moins. Autre changement dans les habitudes des consommateurs : le paiement par carte de fidélité à crédit a quasiment disparu, passant de 22% des achats pour ceux qui les utilisaient il y a cinq ans, contre moins de 6% aujourd'hui.
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