La SNCF a lancé mardi ce nouveau service sur 20 destinations.
La fin des billets SNCF a sonné. La compagnie ferroviaire a lancé mardi les e-billets. Il s’agit d’un nouveau service qui doit simplifier et faciliter la réservation des voyageurs, et à terme remplacer le classique ticket cartonné jaune pâle.
Un simple identifiant
Le principe est simple. Une fois le voyage réservé - que se soit en gare, via une boutique SNCF, sur internet ou par téléphone -, il est possible d’imprimer sur une simple feuille A4 la confirmation du voyage n’importe où, n’importe quand, mais aussi autant de fois que souhaité. Concrètement, l’e-billet n’est plus un billet, mais un identifiant attribuée pour chaque voyage.
Avec le e-billet, fini le compostage. Les retardataires et ceux qui oublient de composter leur billet n’auront pas besoin de trouver le contrôleur à leur arrivée dans le train. L’e-billet devra simplement être présentée au chef de bord lors de son passage, mais il faudra tout de même l’accompagner d’une pièce d’identité.
Disponible sur 20 destinations
Strasbourg, Reims, Bordeaux, Brive la Gaillarde, Laval, Le Mans ou encore Saint-Pierre-des-Corps figurent parmi les 20 destinations sur lesquelles le service a été développé. A la fin du mois de juin, de nouvelles villes s’ajouteront à cette liste comme Lille, Nîmes, Lyon ou encore Avignon. Et en septembre, les détenteurs d’une carte Grand Voyageur notamment n’auront plus besoin d’imprimer leur e-billet. Il leur suffira simplement de réserver leur voyage et le code-barres de la carte servira de justificatif à bord.
Avec la mise en place du e-billet, la SNCF rattrape son retard par rapport aux compagnies ferroviaires qui proposent des e-tickets imprimables à souhait depuis de nombreux mois. 15.000 agents ont été formés à la nouvelle technologie qu’est l’e-billet et le groupe a investi 50 millions d’euros pour la développer.
A court-terme, la SNCF espère séduire un tiers de ses 130 millions de voyageurs avec ce nouveau service.