Les routiers, toujours en grève, en appellent au gouvernement

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avec AFP , modifié à
CONFLIT - Les négociations avec le patronat virent au dialogue de sourds, les syndicats demandent la "nomination urgente d'un médiateur".

En grève depuis maintenant plus d'une semaine pour obtenir de meilleurs salaires, les routiers n'ont plus d'interlocuteur depuis que les organisations patronales du secteur du transport ont décidé de claquer la porte. Après une semaine de bras-de-fer, et faute d'avoir repris contact avec le patronat, les chauffeurs routiers ont appelé lundi soir le gouvernement à intervenir. Les syndicats ont demandé la "nomination urgente d'un médiateur" pour tenter de convaincre le patronat de revenir à la table des négociations.

Les négociations dans l'impasse. Les syndicats ont entamé le 18 janvier un bras de fer avec le patronat afin d'obtenir des hausses de salaire. L'intersyndicale CGT, FO, CFTC, CFE-CGC veut pénaliser l'économie des transporteurs, après le refus catégorique des fédérations patronales d'aller au-delà de 2% maximum de hausses de salaires. Les syndicats de routiers réclament eux une hausse de 5%, après deux années blanches. Mais les négociations avec le patronat sont au point mort.

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Actions de la CFDT mercredi. Les fédérations patronales mettent en avant les "réalités économiques" et assurent ne pas être "en capacité" d'aller au-delà que ce qu'elles ont consenti alors qu'un tiers des entreprises du secteur sont dans une situation "critique".Des arguments qui n'ont pas convaincu les syndicats de routiers, qui ont de nouveau bloqué lundi quelques sites industriels, notamment à Nantes, Chambéry et Dunkerque.

Le mouvement pourrait même s'amplifier : la CFDT-Transport, premier syndicat du secteur, doit entamer de son côté mercredi des actions visant également "les grands groupes de transport" et des "zones industrielles".