"Cela fait quatre ans que je suis au côté des salariés d'ArcelorMittal et que l'on voit que la parole de cet industriel ne vaut rien", a lancé Aurélie Filippetti mardi matin sur France-Inter, précisant qu'elle s'exprimait "en tant qu'élue mosellane".
"Il n'y a pas de confiance en Mittal", a lancé la ministre de la Culture, qui avait été réélue députée de Moselle au mois de juin, avant d'entrer au gouvernement. "En tant qu'élue mosellane, j'avais marqué ma préférence nette pour une solution de portage public temporaire", a-t-elle rappelé.
Interrogée sur l'hypothèse d'une reprise par l'industriel Bernard Serin, président du FC Metz, idée finalement laissée de côté, Aurélie Filippetti a parlé d'un problème de "chronologie". "Si les engagements n'étaient pas tenus, je considère qu'il faudrait en revenir à cette solution-là", a-t-elle toutefois ajouté, assurant avoir "confiance dans (...) la vigilance" de François Hollande.
Vendredi dernier, Jean-Marc Ayrault a annoncé que le site de Florange ne serait ni nationalisé ni repris, et qu'il n'y aurait pas de plan social.