"Je crois que c'est en bonne voie, dans les jours qui viennent", a déclaré dimanche Arnaud Montebourg, interrogé lors du "Grand Rendez-Vous" Europe 1/i-télé/Le Parisien-Aujourdrhui en France pour savoir si un accord allait être conclu chez Renault. Le groupe automobile français a donné aux syndicats jusqu'à début mars pour signer l'accord de compétitivité en discussion depuis l'automne dernier. "Je crois qu'il y a eu des échanges de concessions réciproques", a jugé le ministre du Redressement productif.
Face à la chute du marché automobile européen, le deuxième constructeur automobile français a engagé un cycle de négociations pour rapprocher la compétivitité de ses usines françaises de celle de ses sites espagnols.En échange d'un engagement de ne pas fermer de site sur la durée de l'accord, qui court jusqu'en 2016, et de celui d'allouer à la France des volumes de production supplémentaires, il va allonger la durée du travail et réduire de 8.200 personnes son effectif français via des départs à la retraite ou les démissions.