L'Etat français a privilégié l'intérêt d'Orange en votant pour le maintien de Stéphane Richard à la tête de l'opérateur, a déclaré mardi le ministre de l'Economie Pierre Moscovici. "Ce qui a compté pour nous, c'était l'intérêt de l'entreprise, une entreprise qui avait été déstabilisée il y a quelques années, qui avait connu un climat social et psychologique extraordinairement tendu, préoccupant", a-t-il dit sur Canal+.
Le conseil d'administration d'Orange, où l'Etat, principal actionnaire du groupe, a deux représentants, a confirmé lundi Stéphane Richard dans ses fonctions de PDG malgré sa mise en examen dans l'affaire Tapie.