La ministre du Budget Valérie Pécresse a estimé vendredi sur RMC Info que ne pas sauver la Grèce aurait coûté "plusieurs milliards d'euros par an" à la France en hausse de taux d'intérêts sur des prêts qui lui seraient accordés.
Interrogée sur la facture pour les Français du nouveau plan d'aide européen pour sauver Athènes de la faillite, Valérie Pécresse a éludé la question. Ne pas sauver la Grèce "nous aurait coûté plusieurs milliards d'euros par an en hausse de taux d'intérêts sur les prêts qui auraient été accordés à la France, et donc ça nous aurait rendu le bouclage du budget l'année prochaine extrêmement problématique", a déclaré la porte-parole du gouvernement.
En outre, "sauver la zone euro c'est garantir aux Français qu'on pourra s'endetter à des taux très bas, et donc on ne paiera pas notre dette tellement cher qu'on ne pourra plus financer nos services, qu'on ne pourra plus financer notre protection sociale", a plaidé Valérie Pécresse.