Les discussions sur le plan d'aide financière au Portugal, menées depuis lundi par la mission internationale UE-BCE-FMI, se sont poursuivies mardi lors de rencontres avec l'opposition de droite et les principales confédérations syndicales. Dans la matinée, les représentants de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fond monétaire international (FMI) ont rencontré des responsables de la principale force d'opposition, le Parti social-démocrate (PSD, centre droit), puis du parti minoritaire de droite CDS.
A l'issue de ces réunions, les négociateurs de la "troïka" UE-BCE-FMI n'ont pas souhaité s'exprimer sur le contenu des discussions. "Ce n'est qu'à partir de la semaine prochaine que la troïka soumettra au gouvernement et aux partis des mesures plus concrètes à inclure dans le programme d'ajustement macroéconomique", contrepartie d'un plan de sauvetage pour l'instant estimé à 80 milliards d'euros, a expliqué le président du PSD, Pedro Passos Coelho. Les principales confédérations syndicales portugaises ont elles exprimé mardi leur inquiétude concernant le coût social des contreparties à l'aide financière de l'UE et du FMI, qui pourraient inclure une réforme du code du travail et des allocations chômage.