Quand Picard se méfiait de Spanghero

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avec AFP , modifié à
Le spécialiste du surgelé avait banni la société audoise de ses fournisseurs en viande.

L’INFO. Comme de très nombreuses sociétés, le groupe Picard s’est retrouvé mêlé à la fraude sur de la viande de cheval présentée comme de la viande de bœuf. Mais le spécialiste du surgelé avait pourtant pris ses précautions et demandé à ses sous-traitants de ne pas se fournir en viande chez Spanghero, preuve que la réputation de ce dernier n’était pas excellente dans le secteur de l’agroalimentaire.
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• Picard mêlé à l’affaire de la viande de cheval. La semaine dernière, le distributeur de surgelés a été contraint de retirer de la vente certains de ses produits, dont deux lots de lasagnes bolognaise qui contenait de la viande de cheval.
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Il se méfiait déjà de Spanghero. Pourtant, une telle fraude "n’aurait jamais dû se produire, Spanghero ne faisant pas partie des fournisseurs validés par Picard dans le cahier des charges signé entre Picard et Comigel", a tenu à préciser mardi Picard, qui n’accordait visiblement pas sa confiance au groupe Spanghero avant même que le scandale de la viande de cheval n’éclate.
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Comigel reconnait une "erreur". La PME basée à Metz a d’ailleurs reconnu mardi avoir enfreint par erreur les consignes du groupe Picard. "Nous avons sur une production de novembre utilisé par erreur un lot de ce fournisseur. C'est une erreur", s’est excusé son patron, Erick Lehagre. Comigel fabrique des plats préparés pour de nombreux clients (Findus, Picard, Carrefour, etc.) via sa filiale luxembourgeoise baptisée Tavola.

Nouvelle perquisition chez Spanghero. L’usine de Castelnaudary, dans l’Aude, a fait l’objet mardi d’une nouvelle perquisition. Cette dernière a été conduite par les gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) et les services de la direction générale de répression des fraudes (DGCCRF). Au moins quatre cadres de l'entreprise ont été entendus par les enquêteurs.