Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a assuré lundi que le gouvernement serait "vigilant à ce qu'ArcelorMittal donne accès à toutes les informations" pour que la recherche d'un repreneur à Florange "ait les meilleures chances de réussir". Le gouvernement a missionné Pascal Faure, déjà auteur d'un rapport sur le site, d'organiser la recherche d'un repreneur pour ces installations.
"Dès qu'un candidat repreneur se présentera, nous aurons évidemment les échanges avec eux et nous négocierons entre acheteur et vendeur quel sera la prix de la vente", a déclaré le vice-président d'ArcelorMittal Europe, Henri Blaffart, excluant implicitement toute intervention étatique dans la fixation du prix des hauts-fourneaux. Il a précisé qu'une éventuelle reprise temporaire du site par l'Etat français ne faisait "pas partie des hypothèses".
"Nous ferons tout ce qu'il faut pour faciliter le processus au cours de ces 60 jours", a ajouté Henri Blaffart. Il a estimé qu'un "repreneur éventuel ne peut évidemment être candidat que s'il a une utilisation (de la production de Florange) pour ses propres besoins".