Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a défendu la chancelière allemande Angela Merkel face aux critiques venues essentiellement d'Europe du Sud sur la rigueur budgétaire, dans un entretien à paraître dimanche. "Ce qui se passe en France ou au Portugal, ce n'est pas la faute de Mme Merkel ou de l'Allemagne. Chacun devrait balayer devant sa porte. Il y a suffisamment à faire", a martelé José Manuel Barroso.
"Cette crise, et les problèmes qui vont avec, ne sont pas le résultat de la politique allemande ou la faute de l'UE. C'est le résultat d'une politique excessive de dépense, de manque de compétitivité et d'action irresponsable sur les marchés financiers", a-t-il ajouté. Et de continuer ses louanges sur la chancelière conservatrice: "je suis extrêmement reconnaissant envers l'Allemagne et son attitude. Et je ne crains pas de le dire publiquement: la chancelière Merkel est certainement l'une, si ce n'est la personnalité dirigeante au niveau européen, qui comprend le mieux, ce qui se passe".