Le Premier ministre grec Georges Papandréou s'est engagé samedi à tenir sans dévier les engagements de rigueur pris par le pays auprès de ses créanciers, pour ne pas mettre le pays "en danger", lors de son discours de rentrée à Salonique. "Au point où se trouve actuellement l'Eurozone (...), chaque retard, chaque hésitation, tout autre option que celle d'un respect fidèle de nos engagements (...) est dangereux pour le pays et les citoyens", a-t-il dit devant les partenaires sociaux à Salonique, où des manifestations anti-austérité réunissaient quelque 20.000 personnes samedi soir.