La menace. La CGT-Cheminots et SUD-Rail ont lancé mardi un appel à la grève de 24 heures reconductible à partir du 10 juin dans la soirée, quelques jours avant le début de l'examen à l'Assemblée nationale du projet de réforme ferroviaire qu'ils contestent, a-t-on appris de sources concordantes.
Le préavis des deux syndicats, respectivement première et troisième organisation à la SNCF, couvre des arrêts de travail dès le 10 juin à 19 heures, a indiqué SUD-Rail. La direction de la SNCF a confirmé ce préavis de grève. Un autre syndicat, l'Unsa-ferroviaire, décidera mercredi après-midi s'il appelle également à un arrêt de travail le 11 juin. La CFDT préfère, elle, négocier.
Pourquoi une grève ? Les syndicats s'inquiètent du projet de loi qui sera discuté en première lecture à l'Assemblée les 17, 18 et 19 juin. Destiné à stabiliser la dette du secteur ferroviaire et à le préparer à l'ouverture totale à la concurrence, le projet de loi prévoit de réorganiser les forces de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF), qui gère le réseau. Mais pour les syndicats, le projet ne règle en rien le problème de l'endettement et ne va pas assez loin dans la réunification des deux entreprises, séparées en 1997.
SECURITE - Passages à niveaux : des automobilistes imprudents
OUPS - TER trop larges : les nouveaux quais ne sont pas plus adaptés