La SNCF a été condamnée mardi par le tribunal de grande instance de Paris pour "défaut de ponctualité" à verser 1.500 euros au titre de préjudice moral à une jeune femme qui avait perdu son emploi à la suite de retards répétés du TER qu'elle empruntait.
Soazig Parassols était employée à l'essai comme secrétaire juridique dans un cabinet d'avocats lyonnais. Pour se rendre sur son lieu de travail, la jeune femme domiciliée à Ambérieu-en-Bugey, dans l'Ain, empruntait quotidiennement la ligne TER. A la suite de retards répétés de son train, elle avait vu sa période d'essai interrompue, son employeur motivant cette rupture de contrat par ses "nombreux retards". Il avait proposé de la garder si la secrétaire acceptait de déménager pour venir s'installer à Lyon.
"Nous sommes très satisfaits, sur le principe, de ce jugement", a dit l'avocat de la plaignante, Me David Metaxas, se félicitant que soit reconnue "la responsabilité de la SNCF".