Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a indiqué mardi que la compagnie ferroviaire devrait réaliser "1,5 à 2 milliards d'euros" d'économies supplémentaires dans les cinq prochaines années. "Il faut certainement qu'on soit capables de baisser nos coûts pour pouvoir baisser nos prix", a déclaré Guillaume Pepy, président de la SNCF depuis février 2008, qui était entendu par le Sénat en préalable à son renouvellement à la tête du groupe public.
"La SNCF, ça doit être pour tous. C'est une entreprise qui doit avoir des prix qui sont acceptables par toute la population", a-t-il relevé. Or, selon lui, la "seule solution" pour baisser les prix, "c'est de baisser (les) coûts". "Nous avons commencé à travailler systématiquement deux plans de performances: un premier plan de performance industrielle pour mieux utiliser nos équipements, mieux utiliser nos trains", a poursuivi le président de la SNCF. "L'enjeu est probablement aux alentours de 1,5 à 2 milliards d'euros d'efficacité industrielle d'ici les quatre ou cinq ans qui viennent", a-t-il ajouté, sans autre précision. Contactée par l'AFP, la SNCF n'était pas en mesure de donner de détails à ce sujet car le plan est actuellement en cours d'élaboration.
"Le deuxième enjeu, toujours en termes de performance, c'est la capacité que nous avons à réduire nos frais de fonctionnement, nos frais de siège", a relevé Guillaume Pepy, rappelant le plan de performance d'ores et déjà dévoilé. Ce plan prévoit des économies "de l'ordre de 700 millions d'euros (d'ici 2015, NDLR) pour faire en sorte que la richesse de la SNCF puisse être utilisée près du terrain et pas seulement dans des fonctions support". Il prévoit notamment le déménagement du siège en Seine-Saint-Denis courant 2013.