Michel Sapin a appelé samedi sur Europe 1 les salariés de Florange à "reprendre confiance", assurant que le gouvernement veillerait à ce que chaque engagement d'ArcelorMittal soit "scrupuleusement respecté".
"Compte tenu des antécédents, de ce que les salariés ont pu connaître, des batailles qu'ils ont menées et que M. Mittal leur a volées en ne tenant pas ses promesses, oui nous serons extrêmement attentifs, jour après jour, à ce que les engagements fermes et inconditionnels soient tenus par M. Mittal", a déclaré le ministre du Travail.
"Il y avait la parole, aujourd'hui, il y a l'écrit" :
Michel Sapin a rappelé à Lakshmi Mittal ses engagements. "Il y avait la parole, aujourd'hui, il y a l'écrit. Il y avait un engagement pour gagner du temps, aujourd'hui, il y a un engagement pour investir", a souligné le ministre.
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Dans l'hypothèse où Lakshmi Mittal ne tiendrait pas ses engagements, "d'autres alternatives, toujours prêtes à intervenir, seront promues par le gouvernement", a assuré Michel Sapin. La nationalisation pourrait être l'une de ses possibilités. "Ce n'est pas une menace la nationalisation, ce n'est pas fait pour punir, c'est un outil, une manière de faire parfaitement légitime, une autre manière d'obtenir qu'il y ait un avenir, des investissements".