L'enquête. Préoccupation écologique ou volonté de faire entrer de l'argent dans les caisses ? Deux tiers des mairies ont revu à la hausse le tarif des horodateurs au cours des six dernières années, selon une enquête du dernier numéro d'Auto Plus réalisée dans 80 villes de France. Quelles sont les villes où les parcmètres flambent le plus ? Tour d'horizon.
Les bons élèves. La ville qui a le plus augmenté les tarifs de stationnement, c'est Le Mans, avec une hausse de 67% en six ans. Le ticket de parcmètre a pris un euro depuis 2008 et stationner une heure coûte aujourd'hui 2 euros 50 dans la capitale de la Sarthe. Roubaix, où la hausse est de 50%, enregistre la deuxième plus forte hausse. Mais les prix restent relativement bas : ils sont passés de 0,80 à 1,20 euro. À Nantes, où les prix se sont envolés de 47%, les automobilistes paient aujourd'hui 2 euros. Et à Rennes, avec une hausse de 39%, il leur en coûtera 2,12 euros de l'heure.
En termes de hausse, toutes ces villes ont détrôné Paris, qui n'a pris "que" 20%. Mais la capitale reste toujours la plus chère de France, avec 3 euros 60 de l'heure.
Les mauvais élèves. A l'inverse, il y a les partisans d'une modération : à Avignon, Saint-Etienne, Lyon, Montpellier ou Bordeaux, les prix n'ont pas augmenté… mais ces villes faisaient déjà partie des plus chères, avec des prix compris entre 2 et 2,20 euros l'heure de stationnement. La seule ville qui a baissé ses tarifs moyens, c'est Auxerre, puisque chaque première demi-heure de stationnement est devenue gratuite. Mais au-delà de la demi-heure, les prix au parcmètre ont pris 60%...
À Calais, Lorient, Vénissieux, Champigny-sur-Marne, Drancy, Noisy-le-Grand, Sarcelles ou encore Vitry, le stationnement était et reste gratuit en quasi totalité.