"La hausse de la TVA n'interviendra pas avant 2014 pour maintenir la consommation des ménages", a déclaré Jérôme Cahuzac pour justifier la décision du gouvernement de rehausser cet impôt en échange d'un soutien à la compétitivité des entreprises. "Nous croyons à une croissance de 0,8% en 2013. Mais nous comptons sur la consommation intérieur. C'est pourquoi, contrairement à la précédente majorité, nous ne taxons pas le pouvoir d'achat. Cela va permettre de maintenir l'activité", explique le ministre, précisant que les premiers chiffres de la consommation sont bons.
"Par ailleurs, notre TVA est moitié moins haute que celle prévue par la nouvelle majorité", avance Jérôme Cahuzac. "Et en 2014, la situation ira mieux", ajoute-t-il, laissant entendre que les salaires et l'emploi augmenteront.
Face à la grogne de la restauration et des entreprises de bâtiment, secteur où la TVA passera de 7 à 10%, le ministre assure "entendre la grogne" tout en déclarant que "chacun doit faire des efforts". Des aménagements sont-ils possibles? "Ce sera aux députés de décider. Mais s'il trouve un bon moyen de compenser le crédit d'impôt aux entreprises de 20 milliards, je ne vois pas pourquoi le gouvernement s'y opposerait".