INTERVIEW E1 - Le Pacte de responsabilité, actuellement négocié et qui doit réduire le coût du travail, "c’est toujours un facteur qui va dans le bon sens". Mais, "il est honnête de dire que nous ne comptons pas dessus : nous considérons que nous avons nos propres faiblesses et nous devons traiter nos propres problèmes avec les moyens qui sont les nôtres", a déclaré Carlos Tavares, futur président du directoire du groupe PSA Peugeot Citroën, jeudi matin sur Europe 1.
"Pour que nous puissions apporter notre contribution (en termes d’emploi), il faut que nous puissions redresser les comptes de l’entreprise, que l’entreprise ait une situation économique robuste parce que si l’entreprise a une situation économique robuste, on va pouvoir investir plus", a poursuivi Carlos Tavares. "Investir plus dans la technologie, investir plus dans les produits. Si nous avons plus de technologies et plus de produits attractifs, évidemment il y aura plus d’activité, notre part de marché va augmenter de manière rentable. Et c’est au travers de l’accroissement de cette activité que nous pourrons aider la société", a-t-il ajouté.
ON VERIFIE - Automobile : les succès français sont-ils vraiment "Made in France" ?
DÉCRYPTAGE - Le "nouveau" PSA est-il synonyme d’emploi ?
LAURÉAT - La Peugeot 308 sacrée voiture de l'année
ZOOM - PSA, un lion à trois têtes
MERCATO - Carlos Tavares, la bonne affaire de PSA