Le patron du groupe pétrolier français Total, Christophe de Margerie, a estimé vendredi que les réformes engagées en Birmanie pourraient l'inciter à de nouveaux projets dans ce pays, mais que le groupe n'avait pas de projet spécifique pour le moment.
"Nous allons voir maintenant, avec l'ouverture (...) s'il y a quelque chose de nouveau pour Total", a déclaré le P-DG du groupe français, en marge du Congrés mondial sur le gaz à Kuala Lumpur, d'où il s'envolait dans l'après-midi pour se rendre en Birmanie.
"Et naturellement, nous serons ravis de participer, je dirais, au développement additionnel de la Birmanie, et peut-être permettre à quelques pays voisins d'avoir accès au gaz" de Birmanie, a-t-il ajouté. Total est présent en Birmanie depuis 1992, sur le champ gazier de Yadana qui alimente notamment des centrales électriques en Thaïlande.
La présence du groupe dans le pays a été vivement critiquée par le passé, certaines ONG de défense des droits de l'Homme ayant reproché au groupe français d'enrichir la junte qui était au pouvoir jusqu'à l'an dernier.