Les écoliers risquent bien d'être les seuls à faire la grimace. Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel a annoncé lundi qu'il engagerait des "concertations" pour annoncer à l'automne des mesures sur les rythmes scolaires, afin notamment de raccourcir les vacances d'été. Une annonce qui contre toute attente n'est pas forcément pour déplaire aux professionnels du tourisme.
Une seule condition, le zonage
Les hôteliers, les restaurateurs ou encore les tours-opérateurs y trouvent même un avantage. Ils sont pour des vacances plus courtes si elles sont mieux étalées dans le temps, grâce à une répartition de la France, en trois zones comme pour les vacances d'hiver.
Thierry Grégoire, président de la Fédération nationale des saisonniers au micro d'Europe 1 :
"Comme on introduit du zonage, c'est-à-dire pour une période qui ira de fin juin jusqu'à début septembre, en faisant partir des académies de façon différée, ça permettra d'éviter ces populations qui sont multipliées par dix, vingt, voire trente dans certaines stations balnéaires où c'est parfois ingérable", a raconté au micro d'Europe 1, Thierry Grégoire, président de la Fédération nationale des saisonniers au sein de l'UMIH, principal syndicat patronal de l'hôtellerie et de la restauration..
Une baisse des prix ?
Les professionnels du secteur ont promis une baisse des prix si une répartition plus harmonieuse des vacances était opérée. Ces derniers prennent pour exemple l'Allemagne et ses grandes vacances qui s'étalent sur près de 4 mois pour expliquer que, depuis, les Allemands sont devenus les champions des vacances passées à l'étranger.