Plusieurs responsables européens ont faisaient preuve d'optimisme vendredi, disant leur espoir de voir un accord sur la restructuration de la dette grecque permettant d'éviter un défaut désordonné du pays émerger dès ce week-end. "Nous sommes très proches d'un accord", a déclaré Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires lors du Forum économique de Davos.
"Si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera durant le week-end et de préférence en janvier, pas en février", a-t-il ajouté avant de répéter: "Nous sommes très proches." Les négociations entre la Grèce et ses créanciers privés sur la restructuration de la dette du pays se poursuivent vendredi à Athènes. Josef Ackermann, président de l'Institut de la finance international (Ifi), qui représente les banques et les assureurs, a évoqué vendredi la possibilité que ceux-ci renoncent à près de 70% de leurs créances.
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, qui était lui aussi à Davos, a souligné que la mise au point d'un nouveau plan de sauvetage pour la Grèce n'était pas aisée compte tenu de la tendance de la Grèce à ne pas tenir ses objectifs, mais que la chose serait néanmoins faite d'ici quelques jours. "Nous n'anticipons pas un défaut de la Grèce", a-t-il déclaré. Le ministre espagnol de l'Economie Luis de Guindos a estimé que la Banque centrale européenne n'aura pas à déprécier ses avoirs en dette souveraine grecque, acquis à un prix très bas pour calmer les marché obligataire.