L'usine de panneaux de particules en bois Depalor à Phalsbourg (Moselle), détruite dans un incendie accidentel en juillet, ne sera pas reconstruite, au grand dam de ses 142 salariés, a-t-on appris auprès de la direction et des syndicats. "La direction a estimé que le seul projet viable était la fermeture", a regretté Michel Beltran, délégué CFDT du site, parlant d'une "claque" pour les salariés.
La direction a justifié cette décision en précisant dans un communiqué que Depalor "connaissait une situation économique fragilisée" depuis des années, avec 21 millions d'euros de pertes cumulées entre 2007 et 2012. Elle a invoqué la "crise structurelle" du marché du panneau de particules, caractérisé par des surcapacités de production et des prix de vente en baisse.