Travailler en Inde pour 69 euros par mois. Cette offre faite par la direction de Carreman à neuf de ses salariés crée la polémique. En difficulté financière, cette entreprise de textiles basée à Castres ne fait que respecter la procédure en cas de licenciement économique. Le personnel concerné a le choix entre accepter ou pointer sans indemnité au chômage.
Mais la nouvelle a du mal à être acceptée, d’autant plus que dans quelques jours, Carreman va inviter clients, cadres et conjoints à fêter les 20 ans de l’entreprise à Bora Bora.
Matthieu Bock a rencontré des salariés de l'entreprise :
François Morel, le PDG de Carreman, justifie sa proposition de reclassement : "Il n'y a rien de cynique. Pour nous, ça va très mal. La loi, c'est qu'il faut qu'on écrive que si on a des postes ailleurs, dans d'autres filiales, on doit les proposer. Bon, si je pouvais garder les gens qui travaillent avec moi depuis 20 ans, je serais le premier heureux."
Il s'est expliqué au micro d'Europe 1: