"Non, il n'y aura pas de remise en cause de la durée légale du temps de travail, et donc des 35 heures". L'affirmation est signée Manuel Valls, invité sur France 2 dimanche, alors que le projet de "loi croissance" du ministre de l'Economie, Emmanuel Magnon, suscite l'inquiétude des syndicats. Celui qui, en 2011, avait scandalisé le Parti socialiste en appelant sur Europe 1 à "déverrouiller les 35 heures" a donc révisé son jugement.
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Manuel Valls a en revanche confirmé que le projet de loi Macron comprendrait la possibilité de travailler jusqu'à 12 dimanches par an, contre cinq actuellement. "Cela se fera avec les maires pour permettre aux commerces d'ouvrir", a déclaré le Premier ministre en soulignant qu'il y avait en France "un attachement au repos dominical", notamment chez les catholiques et les syndicalistes.
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Manuel Valls a par ailleurs déclaré être "convaincu que le pacte de responsabilité sera une réussite", précisant que six accords avaient déjà été passés. "Il y a en un autre qui vient d'être signé dans l'assurance et qui va représenter 28.000 emplois. D'autres sont possibles très vite, j'ai espoir, dans le bâtiment et dans la banque".
Aéroport de Toulouse : il assume. Le locataire de Matignon a également assumé le choix fait par l'Etat de céder une partie du capital de l'aéroport de Toulouse-Blagnac à des investisseurs chinois. "Nous, nous avons le droit de vendre des Airbus, d'investir en Chine et les Chinois ne pourraient pas investir chez nous ? Mais dans quel monde sommes-nous ?", a-t-il lancé, rappelant que "la Chine représente 20% des commandes pour Airbus". L'aéroport "va rester majoritairement dans les mains des collectivités territoriales et de l'Etat", a toutefois souligné Manuel Valls.
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