INTERVIEW E1 - "Cette grève n’a aucune raison, elle n’est pas comprise par les Français. Elle met à mal l’image de la France et elle représente un vrai danger pour la compagnie Air France", a jugé le Premier ministre Manuel Valls, mardi matin sur Europe 1.
"Cette grève doit cesser, je ne cesse de le dire depuis plusieurs jours, il faut que le dialogue se poursuive. J’en appelle à la responsabilité de chacun", a-t-il ajouté, alors que la grève des pilotes de ligne est déjà dans sa deuxième semaine. "La direction a fait un certain nombre de nouvelles propositions. Les conditions, me semble-t-il, sont réunies pour que les positions des uns et des autres convergent", a ajouté Manuel Valls à propos de la dernière proposition de la direction de mettre entre parenthèse le développement de Transavia Europe pour se concentrer sur Transavia France.
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La direction abat une carte sans convaincre les pilotes. Le bras de fer chez Air France autour du projet de filiale low cost Transavia se poursuit mardi, avec des aéroports toujours au ralenti pour le neuvième jour de grève des pilotes, qui ont prévu de descendre pour la première fois dans la rue. Lundi, le PDG d'Air France-KLM Alexandre de Juniac a pourtant tenté de faire bouger les lignes en suspendant provisoirement le projet d'extension en Europe de Transavia, la filiale à bas coût du groupe aérien, en échange d'une accélération du développement de Transavia France. Une "ultime proposition" que les syndicats de pilotes ont rejeté.
L'interview de Manuel Valls dans son intégralité :
Manuel Valls : "combattre cet instinct de mort...par Europe1fr