L'info. Manuel Valls a prévenu, à la sortie du séminaire de l'exécutif à l'Elysée vendredi, que la rentrée allait "être difficile en matière de conjoncture économique", s'inquiétant d'un "risque de déflation réel" en Europe. Le Premier ministre a souhaité rassurer en assurant que "le volontarisme ne nous quittera pas", prévenant toutefois que "le risque de déflation est réel" car "au niveau européen, la croissance et l'inflation sont en retrait par rapport à ce que nous pouvions attendre".
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Un problème européen. Le Premier ministre s'est déclaré satisfait de constater une "certaine prise de conscience quant aux attentes des peuples en matière de croissance et d'emploi", par les institutions européennes, notamment en terme de politique de relance et de soutien à l'économie. Toutefois, selon Manuel Valls, cela "se traduit malheureusement par une terrible lenteur dans les faits". Le chef du gouvernement a déploré en particulier "l'absence de politique de change" ou encore une BCE "impuissante" face à la faible inflation.
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