"Ca devient de plus en plus cher. Je n'achète plus de morceaux de choix". À l'instar de cette consommatrice parisienne interrogée par Europe1 mercredi matin, les Français se détournent de plus en plus de la viande. Car en manger devient, pour beaucoup, un luxe.
Et selon les informations d'Europe1, sauf pour le porc, la viande la moins onéreuse, les ventes chutent partout. Même les ventes de poulet ont baissé de 2% en un an. Celles du veau, elles, ont dégringolé de 6,5% et les ventes de bœuf de 3,6%.
Des étiquettes plus simples… La plupart des professionnels ont donc pris une décision : simplifier les étiquettes en supermarché. À part chez le boucher, les produits ne s'appelleront plus mouvant, poire, araignée, rond de tranche, tende de tranche, dessus de palette, nerveux de gîte, quasi ou encore noix mais steak, rôti, bourguignon ou pot-au-feu, escalope, tranche ou pavé. Les morceaux bien connus et bien identifiés continueront d’apparaître sous leur nom usuel. C’est le cas par exemple du filet, du faux-filet, du rumsteck, de l’entrecôte pour le boeuf, de la côte pour le veau, ou du gigot pour l’agneau.
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… Et plus pratiques. Toujours dans les rayons des supermarchés, vous verrez également bientôt des étoiles sur les étiquettes pour connaître le niveau de moelleux de la viande, ou encore la façon de la cuire ("à bouillir", "à griller" ou "à rôtir"). "Plus le consommateur aura un acte d'achat simplifié, plus nous espérons qu'il consommera de la viande", résume Dominique Langlois, président de l'Association nationale inter-professionnelle du bétail et des viandes.