La hausse est certes modérée, mais elle va probablement affecter votre loyer. L'indice de référence des loyers (IRL), qui encadre la hausse des loyers, a en effet été revu à la hausse par l'Insee. Si votre propriétaire décide d’augmenter le loyer de votre logement, la hausse ne pourra donc s'élever à 0,57%.
Cet indice sert de référence pour la révision des loyers d'habitation par les propriétaires privés, interdisant ainsi des hausses trop importantes en dehors de tout changement de bail. Le calcul de cet indice se base sur l’évolution depuis 12 mois des prix à la consommation, hors tabac.
Si vous payez un loyer de 500 euros, votre propriétaire peut donc bientôt l’augmenter d’un peu moins de 3 euros par mois. Pour un loyer avoisinant les 1.000 euros, la hausse sera d’environ 5 euros par mois.
Qui est concerné par cette hausse ?
L’information est indiquée sur votre contrat de location : il est souvent prévu une clause indiquant une révision du loyer chaque année à la même date. Dans le cas contraire, le propriétaire peut appliquer la hausse au terme de chaque année du contrat.
Lors d’un changement de bail, toujours dans le même logement, la hausse peut dépasser l’indice de référence seulement si le propriétaire vous prouve que votre loyer est bien moins élevé que celui de vos voisins, pour un appartement similaire.
Lorsque vous changez de logement, la hausse possible du loyer n’est pas encadrée. Le propriétaire peut donc en augmenter le loyer d’une centaine d’euros, voire plus, sans que cela soit contestable.
Après une année de pause, les loyers regrimpent
L’année 2008 s’était terminée sur une mauvaise nouvelle pour les locataires, avec un indice de référence des loyers en hausse de 2,95%. Mais la tendance s’était inversée en 2009, crise oblige : l'indice des loyers était alors en baisse de 0,06%.
Reparti à la hausse au premier trimestre 2010 (+0,09%), son passage à 0,57% illustre la hausse des prix observée depuis le début de l’année 2010.