Décidément, Xavier Niel aime la France et le fait savoir. Mardi, le fondateur de Free, qui estimait déjà fin octobre sur Europe 1 que la France était "un pays fantastique pour créer des entreprises", en a remis une couche en estimant sur BFM Business que "maintenant, la France [était] un paradis fiscal avec seulement 23% d'impôt sur les plus-values [...], 5 à 7% de fiscalité si je veux transmettre mon entreprise à mes enfants", rapporte Le Figaro.
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"Bousculer les lois". "J'investis et je crois en ce pays", a-t-il affirmé, assurant qu'il était "plus simple de créer sa boîte en France qu'aux Etats-Unis". Reste qu'en France, il faut tout de même "bousculer les lois" : "toutes les entreprises à succès, comme Uber, Airbnb, jouent un instant avec les lois. Il faut jouer avec ces lois pour les faire bouger, on a pas le droit de dépasser la ligne jaune mais on peut la titiller", a poursuivi le patron de Free.
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"L'ascenseur social" en panne. Xavier Niel estime aussi que "l'ascenseur social" ne fonctionne pas en France. "On a créé l'Ecole 42 [une école d'informatique] pour aider les jeunes talentueux dans le domaine du numérique", a-t-il rappelé, assurant que les élèves "passent le test le plus difficile au monde" et que "ces mômes que l'on considère être en échec scolaire deviennent des génies en passant chez nous".