Le Premier ministre tchèque Petr Necas a fait part des réticences de son pays face aux plans de l'UE de renflouer le Fonds monétaire international (FMI) pour qu'il vole, en retour, au secours de la zone euro, en arrivant jeudi soir à Bruxelles.
"(Pour la République tchèque) il s'agirait selon des calculs préalables d'une somme allant jusqu'à 3,5 milliards d'euros, soit de plus de 10% des réserves en devises de la banque centrale" tchèque, a déclaré Petr Necas, cité par l'agence tchèque CTK.
"Après des discussions avec la banque centrale, nous le voyons comme très problématique et difficilement acceptable", a-t-il ajouté. "Le FMI va participer" aux "efforts" de la zone euro, a promis jeudi sa directrice générale Christine Lagarde, arrivée à Bruxelles pour un sommet européen qu'elle a souhaité "décisif".