La zone euro doit tout faire pour éviter un risque de contagion en cas de sortie de la Grèce de la monnaie unique, a affirmé le patron de la Société Générale, Frédéric Oudéa, pour qui un tel scénario serait malgré tout "gérable".
"Au-delà du cas grec, qui aurait des impacts (...) désagréables mais gérables, la vraie question qui se pose, c'est au fond l'effet de contagion", a-t-il déclaré sur BFM Business. La question légitime des investisseurs serait dans ce cas "après la Grèce, y en aura-t-il d'autres?", a poursuivi M. Oudéa, qui est également président de la Fédération bancaire française (FBF).
Selon lui, "si jamais on allait vers ce scénario, il faudrait une réponse forte de l'Europe pour éviter un effet de contagion et que les investisseurs se posent des questions sur l'Espagne ou l'Italie". Il faudrait "se donner les moyens de convaincre (les investisseurs) que la Grèce reste un cas exceptionnel", a-t-il insisté.