C'est une station de ski perchée à 1.500m d'altitude. Les grands de ce monde ont rendez-vous à, de mardi jusqu'à vendredi, à Davos en Suisse. Présidents, chefs d'entreprises, dirigeants de grandes institutions internationales font généralement le déplacement en nombre pour la grand-messe annuelle du capitalisme. Deux têtes d'affiches aux convictions diamétralement opposées devrait attirer l’attention pour cette cinquantième édition du Forum économique mondial : Donald Trump et la jeune activiste Greta Thumberg. Eux qui s'invectivent sur le réseau social Twitter vont se retrouver dans ce cadre très feutré de Davos.
Donald Trump pourrait aussi tomber nez à nez avec un autre adversaire : le patron chinois de Huawei qu'il aimerait priver d'accès à toutes technologies américaines. Bruno Le Maire, le ministre de l'économie, va quant à lui tenter de faire avancer auprès des grands dirigeants sa volonté de taxer les Gafa. Là encore, Donald Trump n'en veut pas.
Un monde d'hommes
Côté européen, on attend Angela Merkel, Ursula Von der Leyen, la présidente de la commission européenne, ou encore Christine Lagarde, la nouvelle patronne de la BCE. Trois femmes qui font un peu figure d'exception dans ce monde d'hommes.
Au-delà de ces affrontements, Davos est surtout un monde d'habitués. Si l’on n’est pas invité, il faut payer sa place très chère : au moins 55.000 euros. Vu comme un club fermé d'ultra-riches, Davos tente depuis quelques années de se réinventer et se veut aujourd’hui comme un centre de réflexion sur l'avenir.