Beaucoup de changements, le 1er janvier prochain, dans notre vie quotidienne. Notamment une étape de plus (mais pas la dernière) dans la généralisation du tiers-payant chez les médecins et les autres professionnels de santé.
Le médecin ne peut plus vous réclamer le paiement de la consultation. À compter du 1er janvier, si vous êtes couvert à 100% par l'Assurance-maladie - au titre d'une affection de longue durée, par exemple, ou parce que vous êtes une femme enceinte -, vous n'aurez plus à faire d'avance de frais. Le tiers-payant devient un droit, le médecin ne peut donc plus vous réclamer le paiement de la consultation dans son cabinet.
Ce changement n'est pas marginal : il va concerner 11 millions d'assurés sociaux, qui viendront s'ajouter aux 4 millions déjà passés au tiers payant - les bénéficiaires de la CMU-C notamment. Et tous les autres accèderont au même droit en novembre prochain. Mais si leur médecin veut prendre de l'avance, et leur proposer dès maintenant le tiers payant, rien ne l'en empêche : c'est l'autre changement de ce 1er janvier.
Les mutuelles et les assurances ont décidé de jouer le jeu. Précision importante : le tiers payant vaut pour la part prise en charge par l'Assurance-maladie, mais aussi pour la part remboursée par les complémentaires santé. Les mutuelles, les assurances et les institutions de prévoyance ont décidé de jouer le jeu pour que la règle s'applique pleinement. Pleinement, en tout cas, pour ce qu'elles remboursent. Si votre médecin vous réclame un dépassement d'honoraires qui n'est pas pris en charge par votre mutuelle, vous serez toujours obligé, là, de sortir votre carnet de chèques.