Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire s'est dit "prêt" à recevoir d'ici la fin de la semaine à Bercy les salariés de l'aciérie de Saint-Saulve dans le Nord, exclue de la reprise du groupe Ascométal par le sidérurgiste-métallurgiste suisse Schmolz + Bickenbach.
"Je trouverai le temps". "Je le redis aux salariés, s'ils veulent venir me rencontrer au ministère de l'Economie et des Finances d'ici la fin de la semaine, je trouverai évidemment le temps nécessaire", a affirmé le ministre sur RTL, au lendemain de l'accord annoncé pour maintenir pendant un an l'activité de l'aciérie Ascoval.
"Garder le site ouvert". Bruno Le Maire n'a pas dévoilé le contenu de cet accord avec le repreneur suisse et le groupe français Vallourec, actionnaire à 40% de l'aciérie : "Dès qu'il sera définitivement conclu nous donnerons les précisions", a-t-il expliqué, s'engageant à se "battre pour garder le site ouvert". "Nous maintiendrons l'activité d'Ascoval à Saint-Saulve", a-t-il assuré, se disant garant de la parole d'Emmanuel Macron. "Le président a garanti aux salariés la pérennité du site. C'est ce que je m'emploie à faire", a-t-il expliqué.
300 salariés inquiets. L'accord conclu avec le suisse Schmolz + Bickenbach et le groupe Vallourec porte sur le maintien de commandes permettant de garantir la rentabilité du site. L'aciérie emploie 300 personnes et l'inquiétude est grande après l'annonce lundi du choix du repreneur suisse pour Ascométal. Le groupe suisse a exclu cette aciérie de son périmètre de reprise.