La semaine dernière, Emmanuel Macron annonçait le déploiement de plusieurs centaines de millions d'euros pour le programme d'avion à bas carbone qui doit être lancé avant la fin du quinquennat. Pour assurer la transition écologique, la filière va recruter à tour de bras. 25.000 nouveaux emplois, c'est l'objectif en 2023, soit une augmentation de plus de 30 % sur un an. Une dynamique inédite portée par la reprise du trafic aérien plus rapide que prévu, mais aussi par les besoins des compagnies de renouveler leur flotte pour des avions plus économes en carburant.
"On a besoin de tous les profils"
La hausse de l'activité militaire y est aussi pour quelque chose avec les commandes records de Rafale. Les besoins concernent tous les métiers du secteur, détaille Philippe Dujarric, le directeur des affaires sociales du Gifas. "Bureau d'études, production, maintenance, métier support et les besoins sont un peu partout en France. L'aéronautique n'est pas un domaine réservé pour les ingénieurs", a déclaré le directeur des affaires sociales du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales.
"On a besoin de tous les profils et même si l'on est éloigné de l'aéronautique par sa formation initiale, toutes les candidatures peuvent nous intéresser puisqu'on a des formations qui permettent à tous les niveaux d'intégrer la filière", a-t-il ajouté.
Au Salon du Bourget, il y aura deux temps forts. Ce lundi, l'animation "l'avion des métiers", permettra notamment aux plus jeunes de rencontrer des salariés de la filière. Et puis, dès vendredi, l'opération "l'Aero recrute" en partenariat avec Pôle emploi où 10.000 offres sont attendues.