Avec les notes de 6,37/10 et 6,7/10, les aéroports de Paris-Orly et de Roissy-Charles de Gaulle arrivent dans les dernières places du classement mondial des meilleurs aéroports, selon un baromètre de AirHelp. Et le critère majeur avancé pour ce classement est la ponctualité des vols... qui ne dépend pas toujours des aéroports eux-mêmes, comme le souligne Le Parisien.
Orly et Roissy en queue de classement
L'aéroport de Paris-Orly se classe 126ème tandis que Roissy-Charles de Gaulle arrive 121ème sur les 132 aéroports étudiés par AirHelp, une entreprise spécialisée dans le dédommagement de clients de compagnies aériennes. La tête du classement est occupée par l'aéroport Hamad de Doha, au Qatar, qui obtient la note de 8,39/10, suivi par celui de Haneda, au Japon, (8,39/10) et celui d'Athènes, en Grèce (8,38/10), selon les vols entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018.
En France, ce sont les aéroports de Toulouse-Blagnac (89ème), Bordeaux-Mérignac (100ème) et Lyon-Saint-Exupéry (119ème) qui s'en sortent le mieux.
La ponctualité et l'expérience des clients évaluées
Pour établir ce classement, AirHelp s'est penché sur la ponctualité des vols, dont les chiffres ont été recueillies auprès des agences gouvernementales, des banques de données des aéroports ou des fournisseurs de données de suivi de vols, précise un document qui explique les critères. Ces données comptent pour 60% de la note finale.
Les 40% restants correspondent à des sondages effectués auprès de "plus de 40.000 clients dans plus de 40 pays" sur la qualité du service (20%) et l'offre de restauration et de commerces (20%).
Un classement basé sur des critères... qui ne dépendent pas uniquement de l'aéroport
Si le fondement des données n'est pas remis en cause, la part accordée à la ponctualité des vols fait débat, car elle n'est pas la responsabilité unique des aéroports. Les retards de vols (qualifiés comme tel au-delà d'un décollage dans les 15 minutes suivant l'heure de départ affichée et d'un atterrissage plus de 15 minutes après l'heure prévue d'arrivée, précise la méthodologie) sont souvent le fait de la météo, des compagnies aériennes, des autres aéroports voire des voyageurs eux-mêmes.
En se basant sur de tels critères, les aéroports ont ainsi peu de chance de gagner quelques places dans le classement puisque les améliorations qu'ils proposeront ne pourront compenser les éventuels retards des vols.