Cinq salariés d'Air France accusés d'avoir pris part à l'épisode de la chemise arrachée du DRH début octobre sont convoqués mercredi pour une audience de fixation au tribunal correctionnel de Bobigny. Un grand rassemblement de soutien, autorisé mardi par la préfecture de Seine-Saint-Denis, aura lieu devant le tribunal.
"Journée morte" chez Air France. Parallèlement, des syndicats minoritaires de pilotes ainsi que d'autres représentants des personnels au sol, appellent à faire grève pour une "journée morte" chez Air France. Mais selon la compagnie, l'impact sera "très limité". "On acheminera tous nos clients vers leurs destinations", a assuré un porte-parole de la compagnie, précisant qu'aucun vol ne sera annulé. Côté pilotes, ces appels émanent du Spaf (21%) et Alter (non représentatif) et courent jusqu'à jeudi inclus. Au sol, la CGT, FO et SUD aérien (non représentatif) ont aussi déposé des préavis.
Procès sans doute en septembre. Les cinq salariés de la compagnie mis en cause, tous adhérents à la CGT et dont l'un est délégué du personnel, sont attendus à partir de 13h au tribunal correctionnel de Bobigny. Poursuivis pour "violences", exercées sur deux cadres et sur des vigiles en marge d'un comité central d'entreprise (CCE) mouvementé le 5 octobre dernier, ils doivent assister à une audience de fixation, première étape avant d'étudier l'affaire au fond. Le procès devrait être renvoyé au printemps 2016, selon des sources concordantes.