Pour Alain Vidalies, secrétaire d'Etat aux Transports, les salariés qui ont interrompu le comité central d'entreprise d'Air France lundi matin sont allés trop loin. Les violences physiques qui ont visé les membres de la direction dont le DRH, poussé à la fuite après s'être fait arraché sa chemise, sont "inacceptables" et méritent des sanctions, a-t-il déclaré lundi dans un communiqué.
Le CCE, qui au départ était censé reprendre lundi après-midi,n'aura finalement pas lieu, "le point d'information ayant été effectué", a annoncé un porte-parole de la compagnie. Par ailleurs, Air France-KLM a annoncé qu'elle porterait plainte pour "violences aggravées".