Du nouveau dès le 1er août pour Airbnb. A cette date, le site de locations de logements entre particuliers sur Internet collectera la taxe de séjour dans 18 nouvelles villes de France : Aix-en-Provence, Ajaccio, Annecy, Antibes, Avignon, Biarritz, Bordeaux, Cannes, La Rochelle, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Saint-Malo, Strasbourg et Toulouse, indique le Figaro. De manière pratique, la taxe, payée par les locataires, s'ajoute directement au montant de la réservation et est reversée à la municipalité et non plus collectée par l'hôte auprès du locataire.
Nouvelle extension prévue en 2017. Jusqu'à présent, le site effectuait cette opération de simplification seulement à Paris et à Chamonix. La collecte directe via le site sera donc en place dans 20 villes de l'Hexagone cet été. "Ces 20 destinations accueillent plus de 50% des voyageurs d'Airbnb en France", indique Nicolas Ferrary, directeur d'Airbnb France. En 2015, le site a reversé 1,2 million d'euros de taxe à la Ville de Paris, 40.000 euros à Chamonix. Et le dispositif devrait encore s'étendre en 2017 sur le territoire où 17.000 communes sont référencées sur le site, d'après le directeur.
Contre la grogne des hôteliers. La collecte de cette taxe est un sujet de discorde entre hôteliers et sites de réservation en ligne. Si les premiers s'en acquittent, les seconds tardaient à l'appliquer, par ignorance ou oubli. La colère s'était ravivée pour l'Euro de football pour lequel des milliers de voyageurs ont choisi un logement via les plates-formes de locations immobilières. En 2014, cette taxe avait permis aux localités de percevoir 246 millions d'euros, une somme devant servir à l'amélioration l'offre touristique.