Lundi, le Haut comité du gouvernement d'entreprise, sollicité par le Medef, avait remis en cause le montant des indemnités accordées à Miche Combes pour son départ d'Alcatel. Vendredi, c'est Alcatel-Lucent lui-même qui fait finalement machine arrière. Michel Combes touchera donc environ 7 millions d'euros au lieu de 14 initialement prévus.
7,9 millions d'euros. C'est le conseil d'administration de l'équipementier Alcatel-Lucent qui a tranché. Il a nettement revu à la baisse les primes de son ancien directeur général, parti à la présidence de Numericable-SFR. Les primes de 14 millions d'euros auxquelles il pouvait prétendre, qui continuent de susciter une polémique, seront réduites, "avec le plein accord et à la demande de Michel Combes" à 7,9 millions au maximum, a précisé Alcatel-Lucent.
Que devait toucher Michel Combes au départ ? Michel Combes, qui avait pris ses fonctions en 2013, devait recevoir d'ici 2018 près de 2,7 millions d'actions, soit 8,2 millions d'euros. Le groupe avait ajouté à cela fin juillet un accord de non-concurrence suite à l'annonce du départ au 1er septembre de Michel Combes, qui prévoit le versement en trois ans de près de 1,5 million d'actions, soit 4,5 millions d'euros pour un cours de trois euros. Enfin, l'entreprise, selon une décision de fin juillet, avait fixé le montant des "stock options" que devait recevoir Michel Combes à 350.000 actions, évaluées par le JDD à un million d'euros.