Le gouvernement va réfléchir à d'autres "possibilités de consolidation pour Alstom" suite au rejet de la fusion du groupe ferroviaire français avec l'allemand Siemens, a déclaré mercredi le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire.
"Ce fleuron français a tout pour réussir, mais il doit se consolider", a ajouté le ministre devant des journalistes au Sénat, après avoir estimé que l'interdiction de Bruxelles "va servir les intérêts" de la Chine et de son géant du rail CRRC.
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"Alstom reste une très belle entreprise française". "Alstom reste une très belle entreprise française avec des compétences, des savoirs-faire, des technologies qui sont particulièrement innovantes", a encore souligné Bruno Le Maire, alors que l'incitation à innover fait partie des arguments avancés par la Commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager pour bloquer la fusion, tout comme le maintien de prix avantageux pour les consommateurs.
Le veto mis par Margrethe Vestager a provoqué la fureur des gouvernements français et allemand ainsi que des milieux industriels des deux côtés du Rhin. Les syndicats d'Alstom se sont en revanche déclarés satisfaits, car ils redoutaient des suppressions d'emplois en cas de fusion.