Quarante-huit heures après la bataille de communication des candidats a la présidentielle sur le site Whirlpool d'Amiens dans la Somme, un nouveau point d’étape est prévu sur place vendredi avec le premier ministre Bernard Cazeneuve, qui s’était engagé à tenir les salariés au courant des avancées régulièrement.
Des marques d'intérêt pour une reprise. Le gouvernement est en lien direct avec la direction de Whirpool. En ce qui concerne une reprise, on dénombre toujours une quinzaine de marques d’intérêt et deux dossiers bien avancés. Même le président Les Republicains de la région, Xavier Bertrand, reconnait l'engagement du gouvernement.
De l'argent pour le futur repreneur. Mais en coulisses, on admet également qu'il ne faut pas non plus espérer un miracle, et surtout qu'il sera difficile de sauver tous les emplois. Ce qui se négocie en ce moment, c'est que Whrirpool mette de l'argent sur la table pour faciliter la reprise. Cela veut par exemple dire qu'il s'agit de payer le matériel pour l'activité du futur repreneur. L'avantage pour Whirlpool, c'est que plus le repreneur gardera de salariés, moins il aura de licenciements à payer.
Le gouvernement sur le front des indemnités de licenciement. Le gouvernement mène par ailleurs une autre bataille que celle de la reprise. Il fait pression sur Whirpool pour qu'il propose des indemnités dignes de ce nom aux salariés qui ne seront pas repris, en tout cas plus que ce que prévoit la loi. C'est l'image de la marque qui est en jeu, explique-t-on. Une marque qui part fabriquer en Pologne mais qui va continuer a vendre en France.