Arianespace a annoncé jeudi un premier contrat de lancement pour son futur lanceur Ariane 6, qui sera opérationnel en 2020, pour des satellites destinés au système de navigation européen Galileo. Cette première transaction ne signifie toutefois pas nécessairement que ce lancement sera le premier opéré par Ariane 6. Le premier tir de cette fusée, qui va remplacer l'actuelle Ariane 5, est programmé pour le 16 juillet 2020.
En 2020 et 2021. "Arianespace lancera quatre nouveaux satellites de la constellation Galileo avec deux Ariane 62", a indiqué la société européenne de lancement dans un communiqué. Les lancements sont prévus entre fin 2020 et mi-2021 avec deux Ariane 62, "la version du nouveau lanceur européen la plus adaptée pour cette orbite".
4 satellites lancés par Ariane 5 d'ici décembre. Arianespace précise que chaque mission emportera deux satellites afin de poursuivre le déploiement de la constellation. Les satellites, d'une masse d'environ 750 kg, circuleront sur une orbite moyenne à 23.222 kilomètres d'altitude. Galileo est financé par l'Union européenne, qui est propriétaire de ce système de navigation plus précis que le GPS américain. Au total, 18 satellites Galileo sont en orbite autour de la Terre actuellement. Quatre autres devraient être lancés par une Ariane 5 cette année. Le système devrait être pleinement opérationnel en 2020.
"Honoré" par la confiance de la Commission européenne. Arianespace est particulièrement fière de se voir confier le premier contrat de lancement d'Ariane 6 par ses clients et partenaires fidèles, la Commission Européenne et l'ESA", l'Agence spatiale européenne, s'est félicité son PDG Stéphane Israël. "Nous sommes honorés de la confiance de la Commission européenne qui, en choisissant de poursuivre le déploiement du programme Galileo avec deux lancements d'Ariane 62, devient ainsi le premier client ferme de notre futur lanceur dont le vol inaugural doit intervenir à l'été 2020." "La Commission européenne et l'ESA donnent un signal clef d'engagement en faveur de la prochaine génération de lanceurs d'Arianespace, qui réaffirme plus que jamais sa mission d'assurer à l'Europe un accès autonome à l'espace", a-t-il conclu.