Au Japon, les conditions de détention de Carlos Ghosn s'améliorent légèrement

Carlos Ghosn est emprisonné au Japon depuis plus de cinq semaines.
Carlos Ghosn est emprisonné au Japon depuis plus de cinq semaines. © VANDERLEI ALMEIDA / AFP
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Régis Arnaud et Salomé Hénon--Cohin
Arrêté le 19 novembre à Tokyo pour des soupçons de malversations chez Nissan, le patron du groupe Carlos Ghosn est, depuis, enfermé dans une cellule, à l’isolement. Après plus d'un mois de détention, ses conditions de vie se sont légèrement améliorées.

Le patron de Renault-Nissan passera le Nouvel an en prison. Les autorités japonaises avaient prévenu Carlos Ghosn dès le 20 décembre. Sa détention se poursuivra au moins jusqu'au 1er janvier, avait annoncé le tribunal du district de Tokyo dans un communiqué dans la foulée. Mais la libération sous caution, mardi, du bras droit du patron franco-libanais, Greg Kelly, laisse présager une amélioration des conditions de détention de Carlos Ghosn. 

Ghosn peut écrire à sa famille. Traité comme un prisonnier de droit commun, Carlos Ghosn entame sa cinquième semaine en prison au Japon. Avec un assouplissement notable des contraintes qui pèsent sur lui. "Il a du papier, il peut écrire, il peut lire et son avocat peut lui passer, par la vitre du parloir par exemple, des lettres de sa famille", commente Régis Arnaud, le correspondant d'Europe 1 au pays du Soleil levant. 

Visite d'ambassadeurs. Carlos Ghosn reçoit également régulièrement la visite des ambassadeurs de France, du Brésil et du Liban, ses trois nationalités. L'ambassadeur français vient le voir deux à trois fois par semaine, précise encore notre correspondant. Les trois hauts-fonctionnaires, leurs consuls et l'avocat de Ghosn sont ses seuls contacts avec le monde extérieur.