C'est le clap de fin d'une aventure qui aura duré sept ans. Mardi soir à 23h59, le service d'autopartage Autolib s'arrête définitivement à Paris et en Île-de-France. Mais cela ne veut pas dire que ce type de service va disparaître à tout jamais dans la capitale. D'autres solution sont en préparation. Elles vont voir le jour assez rapidement, mais leur déploiement se fera par étapes.
Une offre développée par Renault et Ada. La première des nouvelles offres vient de Renault qui s'est associé pour l'occasion avec le loueur de voitures Ada. Dès le mois de septembre, 120 voitures électriques (des Zoé et des Twizy) vont être déployées dans les 11ème et 12ème arrondissements de Paris ainsi qu'à Clichy. Comme Autolib, il s'agira d'un système d'autopartage, mais sans borne de recharge. Les utilisateurs laisseront les voitures à l'endroit où ils arrivent et Ada ira les récupérer pour les recharger. L'objectif de Renault et d'Ada, c'est 2.000 véhicules dans tout Paris à la fin 2019.
Une autre solution proposée par PSA. PSA va démarrer quelques semaines plus tard avec des Citroën et des Peugeot électriques, mais partira un peu plus fort en déployant d'emblée 500 voitures.
Paris fait le choix de ne pas désigner de prestataire unique. D'autres acteurs sont sur les rangs. A la recherche de partenaires financiers, ils sont moins avancés. La ville de Paris regarde toutes ces initiatives avec intérêt et a fait le choix, cette fois-ci, de ne pas passer par un appel d'offres désignant un prestataire unique.
Quel avenir pour les bornes Autolib ? Reste une question : que vont devenir les bornes des stations Autolib ? La ville réfléchit. Elle pourrait décider de les garder pour offrir une solution à toutes le voitures électriques qui circulent dans Paris, y compris les voitures électriques des particuliers. Mais il faudra pour ça en modifier la technologie pour permettre une recharge rapide.