Après l’annonce d’une taxe sur les autoroutes et certains aéroports à hauteur de 600 millions d’euros, les sociétés concessionnaires avaient menacé d’augmenter les tarifs des péages. Le ministre des Transports, Clément Beaune, a déclaré que cette haute serait inférieure à 3%.
Chaque année, le 1er février est la date traditionnelle d'augmentation des péages d'autoroutes et les automobilistes ne pourront pas y échapper en 2024. Le ministre des Transports, Clément Beaune , a déclaré que cette haute serait inférieure à 3%, mais dans les faits, elle sera bien autour de 3%. Elle sera de 2,71% exactement pour les autoroutes Cofiroutes et ASF dans l'ouest de la France et il s’agit de la hausse la plus modérée.
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Une augmentation de 3% en moyenne
Ce sera autour de 3% de moyenne pour les autoroutes Paris-Rhin-Rhône, avec notamment l'A6, qui est fréquemment utilisée pour les départs en vacances. Enfin, pour le tunnel de Fréjus, l’augmentation sera de 3,87%. Les sociétés d'autoroutes vont plus loin et évoquent une hausse de 6% pour 2025, mais cela n'a rien de certain. Le chiffre est agité par les sociétés autoroutières qui ne décolèrent pas de la taxe qui va les concerner dès l'année prochaine.
Environ 600 millions d'euros seront ponctionnés sur les profits des sociétés concessionnaires de grandes infrastructures. Cela doit permettre de financer une partie de la transition énergétique. Parmi les cibles de cette taxe, il y a les entreprises qui gèrent les aéroports, mais il y a surtout des sociétés autoroutières : Vinci, Eiffage et le groupe espagnol Abertis. Et ce sont ces sociétés-là, à 75%, qui vont payer ces 600 millions d'euros. Ces sociétés souhaitent ainsi répercuter cette taxe sur le prix au péage. Mais le gouvernement a d’ores et déjà répondu que ce n'était pas envisageable.