Le chômage a continué de baisser en Juillet : -4 %) en catégorie A, (-0,7), toutes catégories confondues. Il s'agit du troisième mois consécutif de baisse, mais cela n'efface pas, loin de là, les hausses de mars et avril. Faut-il pour autant se réjouir de ce démarrage apparent de l'activité économique ?
Premier élément important : on voit que l'activité a effectivement un peu repris. Ceux qui avaient l'habitude d'avoir quelques missions ou quelques heures de travail par mois et qui cherchent quand même à coté un travail plus pérenne ont retrouvé ces quelques missions. En outre, c'est la première baisse du chômage depuis mars toutes catégories confondues. Et autre signe encourageant : les sorties des fichiers de Pôle emploi pour reprise d'emploi déclaré ont retrouvé leur niveau d'avant crise, pour le deuxième mois consécutif.
Des chiffres du chômage encore très élevés par rapport à février
Mais attention, on est très loin d'avoir retrouvé les niveaux d'avant crise. Le nombre de chômeurs demeure à un niveau élevé, 4,047 millions, après les hausses exceptionnelles dues au confinement (+7% en mars, +22% en avril), soit 560.000 chômeurs de plus que fin février.
Et surtout, ces chiffres ressemble au calme avant la tempête. Les plans sociaux annoncés ne sont pas encore comptés dans les chiffres. Et ça, c'est la grande crainte du gouvernement pour cette rentrée. C'est pour cela que l'activité partielle de longue durée, qui permet de baisser le temps de travail d'un salarié pendant deux ans, a été crée. Le but : limiter au maximum les suppressions de postes