Bercy a annoncé vendredi avoir réinscrit le Panama sur sa liste des paradis fiscaux, après les révélations faites dans le cadre du scandale des "Panama Papers", en arguant que cet État ne transmettait toujours pas les renseignements nécessaires à l'application de la législation.
"Etat non coopératif". Par un arrêté, le ministre des Finances Michel Sapin et le secrétaire d'État au Budget Christian Eckert "ont ajouté le Panama à la liste pour 2016 des États et territoires non coopératifs (ETNC)", indique le ministère des Finances dans un communiqué.
"Echange automatique de renseignements". Plus tôt vendredi après-midi, François Hollande avait "vivement encouragé" "le Panama à "répondre aux demandes d'informations des autorités fiscales françaises". Le président de la République, qui s'est entretenu par téléphone avec le président du Panama Juan Carlos Varela, "a insisté sur le respect des engagements pris par les États de passer, le plus rapidement possible, à l'échange automatique de renseignements entre administrations fiscales", précise l'Élysée.